Il ne s’agit en rien d’une stricte tentative de reconstitution, mais plutôt d’une savante fantaisie qui n’évoque pas seulement le travail d’une troupe réunie autour de Molière, mais imagine la vie quotidienne de Jean-Baptiste Poquelin, des femmes et des hommes qui l’entourent, jusqu’aux enfants de certains des comédiens et comédiennes. Dans les années 1662-1663, Molière et les comédiens de sa troupe doivent faire face à une cabale menée contre L’École des femmes, à laquelle l’auteur réplique avec La Critique de l’École des femmes puis avec L’Impromptu de Versailles. Madeleine et Armande Béjart, Brécourt, Mlle Du Parc, Mlle De Brie, Du Croisy et La Grange travaillent et vivent à ses côtés. Les portes s’ouvrent sur des moments de partage et de doutes, entre les amours naissantes et les enfants qui grandissent. Ils deviendront, après la mort de Molière, les premiers sociétaires de la Comédie-Française. Brouillant les frontières entre réalité et fiction, la Troupe rend hommage à son patron.