"Cannibales". Christine est assise sur un banc, dans un parc municipal, en fin d'après-midi. Devant elle, un landau où dort une petite fille. Elle s'assoupit. ° son réveil, sa fille a disparu. ° côté d'elle sur deux autres bancs : Nicole, qui n'aime pas les enfants, et Martine, devant un landau où dort un petit garçon qu'il ne faut pas réveiller. Elles n'ont rien vu, rien entendu.Christine va les contraindre à retrouver sa fille dans leurs souvenirs, leur mémoire, leurs désirs maternels. Ici tout renvoie au langage comme cœur du théâtre. On est à la fois dans le conte, chez les ogres, dans le mythe.
"Pudeur (interdit aux moins de 16 ans)". Une soirée échangiste. Quatre hommes, quatre femmes. L'une d'elles se plaint d'un geste déplacé, un geste sibyllin qui a provoqué chez elle un émoi non homologué. Elle interrompt les ébats pour savoir qui l'a commis et va déchaîner le trouble, la perplexité, la violence. Un texte singulier où l’auteur s’autorise la conversation littéraire, posant le désir et le fonctionnement sexuel comme premier échange humain.