Au Maroc, Tahar, un ancien maréchal-ferrant qui se désintéresse de tout, vit chez son fils. La communication avec autrui paraît difficile, voire inexistante. Il n'a qu'une seule chose en tête : retourner sur la tombe de son épouse, enterrée à Azemmour, où il a vécu intensément avant de prendre sa retraite. Sur son chemin, Tahar fait la connaissance de Dris, un jeune homme à la recherche de sa mère, disparue de la maison familiale alors qu'il était enfant. Ils décident de faire la route ensemble en empruntant tout type de transport : le bus, le side-car, le bateau. Le Cheval de Vent "est une parabole picaresque. À l'errance je préfère la quête. Toutes les histoires commencent par un voyage : voyage vers un horizon plus clément, voyage au bout de soi-même. Dans cette histoire de la banalité quotidienne, le comique et le tragique se côtoient. Rien n'est trop sombre, rien n'est qu'un espoir. Tout est clair-obscur dans ce road-movie où le poétique et le fantastique naissent d'emblée de la réalité." (Ahmed Bouanani)