"Tonkin-Alger". Juillet 1957, dans le quartier du Tonkin, à Villeurbanne, près de Lyon. Un groupe de jeunes gens dont l'un, Luigi, va partir en Algérie. Avant ce départ, c'est une nuit de "fête" au cours de laquelle se défont les liens de l'enfance et de l'adolescence. Une pièce trépidante, vive, pleine d'humour et de lucidité
La "Maison du peuple", c'était une salle des fêtes. Mais le village s'est changé en une banlieue et la salle en ruines est devenue "centre culturel". Le narrateur, chemin faisant, y fait surgir des souvenirs d'enfance, reprend des paroles oubliées, convoque des ombres pour une représentation qui ne peut plus avoir lieu. Dans un instant fugitif et fragile de parole et de jeu, sur le plateau, juste dans ce moment qui précède son entrée sur la scène, la vraie... Une enquête fictionnelle et théâtrale sur ce lieu de mémoire collective, avec en filigrane une répétition de la scène des artisans du "Songe d'une nuit d'été".