"Animaux en paradis" : Une guerre de 80 ans entre le Danemark et la Suède. Côté danois, une veuve, Norris, fournit de la chair à canon - un philosophe, Machinist, est poursuivi par la meute de ses étudiants/cyclistes. Machinist aime une jeune fille, Tenna, mais celle-ci, qui rêve du prince charmant, gagne à la nage la rive opposée. En face - en Suède -, la reine guerrière agonise - son dernier mot est pour son fils, Taxis : "Tue". Après sa mort, Taxis prend les rênes du pouvoir et épouse Tenna avec qui il a une fille. La guerre s'achève, Taxis détruit la tour que sa mère avait fait construire et érige un pont entre les deux royaumes, symbole d'amour qui occupe tout son temps. Tenna, délaissée, traverse le pont et rejoint Machinist, abandonnant sa fille, qui reste seule. Une écriture carnassière qui met en place une dialectique de la cruauté, où les humains sont déshumanisés, désertés par la pensée. Il y est question de guerre, de pouvoir, d'amour et de haine, de démocratie difficile, de paradis impossible