Anne, femme d'un industriel, s'ennuie. Seul son fils l'occupe. Un jour, pendant que l'enfant prend sa leçon de piano, un cri déchire le silence. Une femme vient d'être assassinée. Anne revient alors sur les lieux et, hantée par ce crime d'amour, s'éprend d'un inconnu dans un café... D'après le roman de Duras, l'un des grands rôles de Jeanne Moreau (Prix d'interprétation au Festival de Cannes 1960). Et la mise en images de l'univers intime de la romancière par le futur metteur en scène du "Mahabharata" qui écrivait : "Marguerite Duras, c’est la poésie au service du réalisme. Plus exactement, c’est quelqu’un qui déteste le naturalisme, mais qui au lieu de lui tourner le dos, le pénètre, le creuse en profondeur et finalement ressort de l’autre côté. "Moderato cantabile" (...) on dirait de la peau. Et la peau, c’est fantastique. C’est mince, c’est plat — et ça couvre tout le mystère de l’être humain."