Le cinéaste coréen Bong Joon Ho a réussi un pari impossible, une forme de grand chelem. Parasite, son dernier film, a réuni l'unanimité du jury de Cannes présidé par le Mexicain Alejandro Gonzalez Iñárritu. Sur sa lancée, il a récolté tous les prix, César, Bafta, Golden Globes, jusqu'à la consécration finale et exceptionnelle : les Oscars : meilleur film, réalisateur, scénariste, film étranger. Dans le même temps, il a rassemblé devant un même écran les spectateurs du monde entier. En Corée tout d'abord, avec plus de 10 millions de spectateurs ; et presque 2 millions en France. Parasite est vendu dans 200 pays, il rapporte 50 millions de dollars aux Etats-Unis, 250 dans le monde ; il n'en aura coûté que 12. Enfin, troisième levée du grand chelem, la critique est enthousiaste. Nous proposons de revenir, le temps d'un portrait documentaire, sur le parcours, les influences et la filmographie d'un des artistes les plus intéressant du moment, un de ces cinéaste qui marquent une époque.