Il y a eu Succo, puis Zucco, devenu, grâce à Bernard-Marie Koltès, un mythe de notre temps. Cette fascination s'exprime dans cette pièce à un triple niveau: avec l'Ecrivain, qui tente de retracer le parcours de l'assassin, mort en 1988; avec son double rageur, l'Auteur à la Hache, qui taille à grands coups dans ce que l'autre construit; et avec Succo lui-même, ses parents, d'autres... Un jeu d'alternances entre des scènes réalistes et des scènes qui évoquent les affres du créateur; le dessin de la fragile frontière qui sépare, ou non, l'humain de l'inhumain.